Il faisait semblant de prendre un appel, a la residence familiale et d’envoyer balader 1 electeur fictif. « Je prenais le portable et je parlais dans le vide, ‘ben oui, ben oui, on voit une neige devant i votre logis, kesse que vous voulez que ca me fasse !’ », raconte Guy. « A chaque fois mon pere mordait et ca l’enrageait. Il traitait d’innocent, me disait que j’avais pas d’affaire a parler aux gens comme ca. Et la juste je lui disais qu’il n’y avait personne au bout d’une ligne. Ca marchait a tout coup. »
Yves Ryan reste fond d’un arret cardiaque hier matin vers 9 h a l’Hotel-Dieu ou il venait d’etre transfere. Il etait depuis plusieurs mois a l’hopital de rehabilitation Villa Medica, ou l’avait amene votre accident vasculaire cerebral survenu le 29 septembre soir. Cela devait revenir a la maison le 13 fevrier, car il avait limite retrouve sa forme, celle d’un homme de 85 www.datingmentor.org/fr/sites-de-rencontre-chinois/ annees amaigri, affaibli, mais determine. Puis, a la fin d’une semaine derniere, son c?ur a commence a faire des siennes, M. Ryan a pris le chemin de l’hopital et hier, la vie a lache prise.
« Il semble libere », affirme Guy. Il ne voulait pas etre place. Il voulait rester autonome, il voulait se battre. Mais il se demandait contre quoi.
Son AVC lui avait laisse des problemes d’elocution, « mais toute sa tronche, sa tete de tetu, tu connaissais mon pere… »
Oui je le connaissais. C’etait le frere de mon beau-pere, Claude Ryan. D’ailleurs, toute sa life il aura ete connu ainsi. Le « frere de » d’abord, le maire de Montreal-Nord ensuite.
Pourtant, quel personnage de maire y pantalon!