(AFP) – Ancien journaliste des Inrockuptibles, Olivier Besse leve le voile sur les derniers moments de Noir Desir, qui s’est separe brutalement fin 2010 sept ans apres la fond de Sophie Trintignant, dans une biographie du groupe a paraitre le 25 octobre.
A l’envers, a l’endroit (ed. Ring) retrace le parcours du groupe avec ses debuts a Bordeaux dans les annees 80 jusqu’a sa compte countrymatch separation.
Cela revient longuement i propos des evenements ayant conduit a J’ai mort, en 2003 a Vilnius, de Marie Trintignant, pour laquelle le compagnon Bertrand Cantat fut condamne a 10 annees de prison.
Pour la partie la plus sensible du livre, celle allant de 2003 a Actuellement, le journaliste n’a nullement recueilli les confidences du chanteur.
Il s’appuie concernant des entretiens realises avec des proches (la soeur de Cantat, Ann, le chanteur d’Eiffel, Romain Humeau. ) sans toutefois preciser a quelle epoque ils ont eu lieu.
Olivier Besse a egalement interroge l’attache a J’ai securite interieure au sein des Pays Baltes de l’Ambassade de France, a Vilnius, qui parle sous 1 nom d’emprunt.
Celui-ci ne jette jamais une nouvelle lumiere i propos des faits qui se sont deroules dans la nuit du 27 juillet 2003, mais raconte une enquete “baclee”, la police lituanienne ne se rendant gui?re compte en notoriete des personnes impliquees.
Cela evoque aussi le racket en prison, la barriere en langue, la logistique mise en place par ses proches Afin de rester a ses cotes a Vilnius.
Apres le retour en France de Cantat en 2004 a Notre prison de Seysses/Muret, le livre insiste sur le sentiment de culpabilite exprime via le chanteur, les menaces de mort dont Il semble l’objet et son attitude exemplaire pendant son incarceration, puis a une sortie.
“Victime de bien”
L’auteur rappelle qu’apres Vilnius, Noir Desir reste reste soude, se mettant en suspens pendant que Cantat purgeait sa peine jusqu’a sa liberation conditionnelle en 2007.
En 2010, les signes tout d’un retour s’accumulent.